Céline Dolsek a 24 ans. Cette jeune femme est présidente de la nouvelle section du PTB à Grâce Hollogne. Nous l'avons rencontrée. L'occasion de faire connaissance avec elle.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Céline Dolsek, j’ai 24ans. Je débute une formation dans les métiers de la radio. J’ai grandi à Grâce-Hollogne, et j’y ai presque toujours habité. J’ai vécu un an à Liège, pendant mon adolescence. Mais j'ai rapidement eu l’envie de revenir directement chez nous. J’ai grandi dans la cité des Mineurs, seule avec ma mère qui était sans emploi. Cela n’a pas été tous les jours facile pour elle.
Tu peux expliquer plus ?
Dès mon plus jeune âge, je me suis rendue compte des inégalités qui étaient sous nos yeux, dans la vie de tous les jours, et cela m’a toujours mise en colère. Je n’étais pas d’accord. Heureusement, dans mon quartier, une solidarité entre les voisins était présente, ça illuminait, à mes yeux, le côté sombre de cette dure société. Tout le monde se connaissait, quand il manquait quelque chose à quelqu’un, on s’entraidait, on souhaitait la bienvenue aux nouveaux arrivants, nous passions du temps à discuter tous ensemble, les plus âgés, les plus jeunes, les parents, les enfants. J’ai grandi dans cette ambiance chaleureuse et conviviale, ou nous pouvions compter les uns sur les autres, malgré les pressions extérieures subies par chacun. C’est un peu comme cela que pour moi la société devrait être, aussi, à grande échelle.
Et après ?
J’ai travaillé dès mes 15 ans, dans des grandes surfaces, dans des entreprises de travail à la chaîne, dans le secteur de l’Horeca, … pour pouvoir subvenir à mes besoins, comme je le pouvais. Lorsque j’ai voté pour la première fois, j’ai donné mon bulletin de vote en faveur des personnes qu’on voyait à la télé, sans vraiment me demander ce qu’ils proposaient, ce qu’ils avaient déjà mis en place auparavant, etc. Et je l’ai regretté. Je me suis donc renseignée sur tous ces partis. Ces partis qui décident, malheureusement, pour nous. L’arrivée de ma petite sœur, m’a encore plus ouvert les yeux sur l’avenir, car rien n’est certain. J’étais de plus en plus révoltée en voyant ce qu’il se passait avec les banques, la pauvreté qui grandissait, l’exclusion des chômeurs, le coût des études, le mépris des étrangers, des plus faibles. J'ai décidé que je ne pouvais plus rester les bras croisés.
Et tu as rencontré le PTB ?
Effectivement. Je suis tombée sur le programme du PTB, qui définit clairement les idées que je partage depuis toujours. J’ai décidé de m’y engager, car seul ce parti pointe du doigt le réel problème : le capitalisme. Il le pointe non seulement du doigt, mais propose autre chose. Il propose une société où ce sont les gens qui comptent, pas le profit. Une société où chacun peut se soigner dignement. Où les gens ne sont pas pressés comme des citrons alors qu’on n'a jamais produit autant de richesses qu’aujourd’hui. Où les jeunes ont de l’emploi, où les plus âgés soufflent un peu et peuvent profiter de leur pension. J’ai confiance dans ce parti car ils démontrent qu'ils mettent leurs valeurs en pratiques. Leurs élus reversent les jetons de présence au parti et dans leurs maisons médicales de Médecine Pour le Peuple, les médecins pratiquent la médecine gratuite.
Cela fait longtemps que tu as rejoint le PTB ?
Le PTB est le seul parti qui partage cette vision, c’est pourquoi cela fait bientôt 4 ans que je m’y investi. Il y’a un an, nous avons construit un groupe sur la commune, nous avons récolté des pétitions pour la suppression de la redevance télé, nous sommes allés à la rencontre des habitants pour qu’ils nous laissent un message à l’attention de Maggie de Block, .. Nous sommes désormais deux groupes de bases, une quarantaine de membres, et d’autres qui nous rejoignent jour après jour. Nous lançons une grande enquête, pour connaître l’avis le plus large possible de la population sur leurs priorités dans la commune.
Le PTB ne pourra qu’appliquer cette politique si nous sommes un large collectif organisé pour imposer nos revendications. Cela ne peut que faire du bien aux dirigeants locaux de sentir le vent frais, et chaud, de la gauche. Sans un rapport de force solide, sans VOUS, nous ne pourrons pas imposer le changement ; Rejoignez-nous, à Grâce-Hollogne.
Céline Dolsek